چکیده:
Une fois installé dans l’espace, l’homme commence à le reconstruire. Se sentant seul et se réfugiant dans un «coin», il partage sa solitude avec l’espace. De plus, en partageant ses souvenirs et ses rêves avec des objets, il estime que la géométrie est transcendée. À cet égard, la topo-analyse, l'idée représentée par Gaston Bachelard, vise à étudier psychologiquement les sites intimes de la vie humaine. Le contexte philosophique de l'œuvre bachelardienne, à savoir la phénoménologie, clarifie la manière dont Bachelard choisit de percevoir les espaces humains. Étant donné que la vie des protagonistes de Voltaire et celle de Coelho, sont fortement et intimement liées à l’espace, nous avons choisi d'appliquer cette topo-analyse dans Candide de Voltaire et L'Alchimiste de Coelho. Les espaces évoqués dans ces œuvres sont également des phénomènes plutôt que des objets et gagnent leur identité quand ils s'entremêlent avec la conscience humaine. Dans cet article, nous essayerons de voir comment le héros de Voltaire et celui de Coelho vont devenir la désignation d'un être saisi en son centre, en même temps que celui ouvert sur le monde. Puis, nous allons déchiffrer comment Voltaire et Coelho vont illustrer à travers ces deux jeunes hommes et en traversant les mondes extérieurs, la richesse des expériences intérieures les plus pures.
خلاصه ماشینی:
Pour ainsi dire, les moments de solitude chez Candide comme chez Santiago, sont bien marqués par une grande fermeture dans un dedans inaccessible à tout dehors et le solitaire connaît très bien ces espaces intérieurs où il peut se retirer et se renfermer sur soi sans faire attention à ce qui se passe à l’extérieur.
2. Les merveilles du monde extérieur Après avoir présenté des images bachelardiennes qui ont pu bien illustrer la conception phénoménologique de ce philosophe français, des espaces les plus intimes du dedans, et ayant senti leurs pratiques dans les romans susmentionnés, nous visons à présent d'étudier l'extrême préférence de l'être humain, celui saisi en son centre, de se confronter dans un moment avec les charmes qui ne se trouvent cette fois non dans le langage de l'intériorité, mais dans les mondes extérieurs.
Le lien unissant l'homme et le monde s'est très bien illustré par Voltaire comme par Coelho qui ont cherché de montrer comment leurs protagonistes, Candide et Santiago se sont détachés de la maison, cet espace intime de l’intérieur, pour mettre le pas dans un chemin qui les conduira vers l’espace inconnu et indéfini de l’extérieur.
Dans un article nommé La langue des signes (vérification des critères symboliques du roman de L’Alchimiste et sa comparaison avec les exemples du mysticisme et soufisme islamique), écrit par Hâfez Hâtami, et Mohammadrezâ NasrEsfahâni, nous lisons : « C’est une vérité inévitable que l’homme est depuis longtemps à la recherche de quelque chose qui lui manque.